376 FONDS (s) BRETON (s)

Débarrassons-nous une fois pour toutes des idées reçues : les Monts d'Arrée ne seraient que des terres brumeuses, humides, miséreuses et isolées. C'est entendu. N'y pousserait qu'une lande rase constellée de quelques arbres chétifs soumis au diktat des vents. Raison pour laquelle, sans doute, sont nées ici des légendes tenaces et parfois mortifères. Impossible de faire un pas sans être bousculé par un korrigan ou une lavandière de la nuità Oui, finissons-en avec ces clichés à la peau dure. Les Monts d'Arrée méritent plus que ça. C'est un pays, un vrai pays où vivent de vrais gens qui pour rien au monde ne redescendraient dans le pays d'en-bas. Les sources y jaillissent à foison ainsi que les projets, les énergies, les volontésà On ne vous l'avait pas dit mais les Monts d'Arrée sont un volcan qui n'est pas prêt de s'éteindre.

Bien plus qu’une chronique sur « un petit monde » en voie d’effacement au moment où il décide de coucher sur le papier ses souvenirs et ses réflexions, son texte révèle un véritable talent d’écriture, une sensibilité, un don d’observation qui relèvent de la littérature.

En cette fin du XIXe siècle, la vie est rude au pays des abers. Pour les femmes, les travaux de la ferme et le soin de la famille. Pour les hommes, les dangers de la mer quand ils partent récolter le goémon sur les îles. À onze ans, celle qu’on nomme La Petite échappe au labeur de la terre : une parente lui trouve une place d’aide-lingère à l’Hôtel des Anges au port de l’Aber-Wrac’h.
Le destin de La Petite bascule quand un riche inventeur de Normandie s’installe sur la rivière avec sa famille. Il y bâtit une magnifique demeure et crée le premier parc à huîtres de l’Aber-Benoît, à Prat-ar-Coum.

Dans cet ouvrage, François Labbé, au cours d'un Tro Breizh commencé à Dinan, mêle paysages traversés et écrivains rencontrés, souvenirs personnels et réflexions sur des aspects souvent peu connus de la vie littéraire et culturelle bretonne.

Dans cet ouvrage, François Labbé, au cours d'un Tro Breizh commencé à Dinan, mêle paysages traversés et écrivains rencontrés, souvenirs personnels et réflexions sur des aspects souvent peu connus de la vie littéraire et culturelle bretonne.

19 mars 1941, un langoustier venu d'Angleterre débarque clandestinement quatre hommes en Bretagne nord. Leur mission : installer un réseau d'information et de renseignements militaires, surtout portuaires et maritimes. Le réseau Johnny est né. En quelques mois, il s'étend sur une grande partie du littoral atlantique et recrute près de 200 agents. émettant depuis Quimper, Carhaix, Rennes et Paris, on lui doit la première liaison radio durable avec Londres. Des rendez-vous avec des sous-marins britanniques permettent la transmission de documents, l'évacuation d'agents et de pilotes... Anéanti début 1942 suite à une trahison, son histoire est exemplaire d'une certaine résistance, précoce et déterminée, ouvrant la voie aux futures actions des alliés et de la France Libre. Une première étude sur un réseau méconnu, relatée avec précision en près de 50 images et cartes, qui dévoile une période pionnière de la résistance.

Des croquis d'anonymes, de poètes et d'écrivains : un maître d'école, un libraire, une comédienne ou encore Emile Zola, ainsi qu'une promenade le long de la route départementale 22.

En mars 1778, le corsaire écossais John Paul Jones débarque à Brest. Il est le premier officier de la jeune marine américaine à qui Louis XVI confie un navire. La France vient de s'engager aux côtés des Etats-Unis en lutte contre la couronne britannique. La liberté de la jeune nation américaine se prépare sur les quais de la Penfeld...

Une vie. Celle d'une Bretonne née peu après la Grande Guerre. Une vie qui, dès le départ, ne lui appartient pas et qu'elle subit plus qu'elle ne dirige dans la rude Bretagne des campagnes, puis dans la Bretagne moderne des cités HLM. Des moments qui se suivent un peu au hasard : rien n'arrive vraiment, seul le temps passe et les êtres qu'elle rencontre lui sont parfois hostiles, rarement bienveillants, toujours indifférents. Un instant, elle a pu croire que l'école et les livres l'aideraient à se hisser au-dessus d'une existence sans relief, dans laquelle chacun pense qu'elle doit demeurer, pour entrevoir, imaginer le désir d'autre chose, mais la banalité des jours et des nuits, la torpeur qui s'empare d'elle l'enveloppent d'une gangue de cendres. Même l'épisode oranais et solaire de cette existence en creux n'apporte rien. Au contraire ! Et le retour en Bretagne est le dernier acte d'un naufrage annoncé.

Les poings dans mes poches crevées, vers emprunté à Arthur Rimbaud qui donne son titre à l'ouvrage, évoque l'homme sous les couleurs de sa bohême, son errance sur les landes de la réserve naturelle du Cragou Vergam dans les monts d'Arrée qu'il affectionne particulièrement. Il marche tôt le matin et tard le soir durant les quatre saisons, en quête de spiritualité et de poésie qu'il cherche depuis une trentaine d'années à travers ses livres publiés, ses lectures publiques et ses engagements en faveur de cet art majeur. Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteur rend hommage à quelques poètes et écrivains bretons comme René Guyomard, Hélène Cadou, René Guy Cadou, Glenmor, Paul Alexis Robic, etc. Poursuivant sa déambulation et son aventure, il jette un regard poétique sur des sites de Bretagne qui lui sont chers comme Belle île en mer, la forêt d'Huelgoat, la baie de Morlaix, Roscoff, les monts d'Arrée, l'île Wrac'h où il a passé une résidence d'artiste avec le graveur Jean Pierre Blaise en 2013 ou encore au pays des enclos en Finistère.

Engagé dans la mouvance chrétienne progressiste d'après-guerre (Jac), dans la formation d'organisations agricoles modernes (Sica), exploitant agricole innovant devenu maire de Plounévez-Lochrist, petite commune rurale du Haut-Léon, Pierre Chapalain fait le bilan d'une vie, témoigne d'une époque de progrès et de luttes dont il résume l'inspiration dans sa devise Stourm evit bevañ, ôSe battre pour existerö

Histoire de la vie des Brestois des années 1930 à la libération de Brest par les Américains en 1944. Dès 1940, Brest est occupé par les Allemands. Le port et les positions allemandes sont bombardés par les Anglais. Les habitants s'organisent avec les pénuries, les destructions et la cohabitation avec l'occupant.

S'il existe en Bretagne des dizaines, voire des centaines d'églises et de chapelles entourées d'un mur d'enceinte et flanquées d'une croix, évoquer le Pays des Enclos Paroissiaux, avec des lettres majuscules, revient à parler d'une petite trentaine de lieux de culte disséminés de part et d'autre de la vallée de l'élorn dans le Finistère. Fruits d'une conjonction historique entre foi chrétienne et essor économique - dû essentiellement au tissage du lin - les enclos vont s'élever en Bretagne entre le XVe et le XVIIIe siècle, rivalisant d'une paroisse à l'autre vers toujours plus de beauté, de génie et de créativité, nous offrant aujourd'hui un ensemble unique en son genre, tout simplement époustouflant ! Hervé Quéméner et Jean-Yves Guillaume nous entraînent à la découverte de ces véritables chefs-d'œuvre architecturaux et artistiques constituant, à juste titre, l'un des principaux attraits touristiques du Finistère.