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Seul ou en duo ou trio, Yvon Le Quellec est un harpiste ayant ses racines dans les Côtes d'Armor, et qui partage son temps entre la Bretagne et le Hurepoix, en région parisienne. Il s'attache dans ses disques et ses concerts à quatre "axes" essentiels : le répertoire celtique traditionnel, les chansons bretonnes les plus ôbasiquesö et celles qu'il a écrites dans cette langue, quelques pièces de la Renaissance, et ses propres compositions, inspirées soit par sa ôceltitudeö (suite ôen Mancheö, chansons), soit par son humeur (suite printanière), voire les musiques du monde (deux pièces d'inspiration orientale) ou dans un style proche de la musique contemporaine (mais ôsoftö !). "Harpe celtique, chants buissonniers" est dans cette veine et vous propose de partir pour un envoûtant voyage...

AMALIA RODRIGUES fait partie de ces artistes rares qui parviennent à incarner toute une culture. Pour le monde entier, sa voix bouleversante et la puissance de son interprétation en ont fait l'âme du Portugal. Décorée par le président de la République Mario Soares en 1990, elle fait ses adieux à la scène et s'installe au Portugal, au terme de soixante ans de carrière. Avec plus de cent-soixante-dix disques à son effectif, et une douzaine de films, on la compare parfois à la Callas. Elle décède à Lisbonne le 6 octobre 1999, à l'âge de 79 ans. Les restes de la chanteuse ont été transportés au Panthéon National de Lisbonne. C'est la première femme, parmi les Portugais illustres, à y entrer. Sa mort a été un choc pour l'ensemble des Portugais

Mad Max rencontre Israel Vibration ! En direct de Kinshasa,la nouvelle sensation musicale africaine Bien avant la sortie de son premier album, cet extraordinaire groupe congolais est déjà en train de créer la sensation (photos dans Volume et les Inrockuptibles, plus de 400.000 "hits" de leur vidéo sur YouTube). Composé de 4 chanteurs/guitaristes paraplégiques, qui circulent dans d'incroyables véhicules customisés et vivent dans la rue, autour du zoo de Kinshasa, d'une section rythmique composées de jeunes musiciens, et d'un jeune prodige de 17 ans qui exécute des solos ébouriffants sur un instrument à une seule corde qu'il a fabriqué à partir d'une boîte à conserve, Staff Benda Bilili crée des chansons d'une beauté et d'une puissance extraordinaire, basées sur des grooves de funk, de rumba ou de reggae, et portées par de magnifiques voix de crooners bluesy. Staff Benda Bilili véhicule un message universel, à la fois émouvant et plein d'espoir. La presse manifeste déjà un intérêt très vif (nombreuses demandes d'articles), et le groupe viendra en France début juillet pour une série de concerts (dont les Eurockéennes) qui seront annoncés prochainement. L'album "Très Très Fort" comportera un DVD bonus contenant des extraits live et un mini-documentaire réalisés par deux cinéastes français, qui préparent actuellement un longmétrage sur le groupe.

Fidèle à ses habitudes, Andreas Staier est revenu au manuscrit original de l'un des plus célèbres cycles de variations de l'histoire : les Variations Diabelli de Beethoven. Mais son travail ne s'est pas limité à cet enregistrement, puisque le disque commence par un choix de variations écrites par quelques-uns des 50 autres compositeurs sollicités par Diabelli. L'on découvrira avec délectation les toutes premières fulgurances de Liszt (onze ans...), la musique du fils de Mozart, les variations inatendues d'un Kreutzer ou d'un Kalkbrenner ou la variation Diabelli d'un certain Franz Schubert. Un voyage passionnant !

Voici l'histoire, tragique, d'un très grand amour : celui qui unit, le temps d'une année, d'un printemps à l'autre, deux enfants Daniel, dix ans, et Lisa, neuf ans. Dans sa rigueur, l'une des plus belles histoires d'amour de notre littérature entre deux êtres que les événements et la fatalité ont marqués du sceau du malheur. La justesse des sentiments, la vérité des êtres, la toute-présence du ciel et de la terre, comme la beauté du dénouement, font de ce récit tout simple un roman véritablement bouleversant.

Pour tout musicien, le jeu en duo représente une expérience résolument à part. Parce qu'il poursuit l'idéal d'un tête-à-tête dont les protagonistes fondraient leurs voix dans le creuset d'une pensée commune, il met plus que jamais le partage à l'origine même du geste instrumental. Il n'exige pas seulement une très haute qualité de parole, mais aussi une exceptionnelle qualité d'écoute. En duo, c'est aussi et surtout avec les oreilles - le premier véritable instrument du musicien - que tout se joue. Cet art de la conversation basé sur l'entente et l'attention à l'autre, le joueur de kora Ballaké Sissoko et le violoncelliste Vincent Segal le poussent à son plus haut degré de justesse dans "Chamber Music". Cet album n'aurait pu être que le témoignage d'une brève rencontre placée sous le signe du métissage des cultures. C'est heureusement bien plus que ça. Ce soin apporté à la pâte humaine de toute musique, Sissoko et Segal le cultivent depuis une bonne vingtaine d'années - le premier en ayant notamment croisé ses cordes avec celles de Taj Mahal ou du pianiste Ludovic Einaudi, le second en ayant assumé les rôles d'accompagnateur, d'arrangeur ou de producteur avec une myriade de personnalités aussi différentes que Cesaria Evora, -M-, Blackalicious, Piers Faccini, Sting ou Marianne Faithfull. Leurs parcours respectifs disent l'importance qu'ils accordent à ces transmissions de pensées et de sensations. Le plaisir de la musique, ici, s'est condensé dans l'espace et le temps que les deux amis se sont aménagés : une pièce nue dans le studio Moffou de Salif Keita, trois sessions d'enregistrement sans overdubs, tissées dans le cocon protecteur de la nuit malienne. A l'écart de l'agitation des hommes et au coeur apaisé du monde, Ballaké Sissoko et Vincent Segal ont chassé de leurs esprits tout ce qui peut éloigner un musicien de son art - toutes ces vaines considérations de genre ou de style qui n'intéressent guère que les colleurs d'étiquettes - pour mieux se concentrer sur l'essentiel : l'imbrication harmonieuse de leurs langages et de leurs signatures, l'entrelacement de leurs chants intérieurs, auxquels les ondes subtiles de l'improvisation et la vibration secrète du silence sont venues apporter une densité supplémentaire. Leur complicité est telle que la kora et le violoncelle, loin de s'adonner à un trop formel échange de réparties, semblent s'exprimer d'une même voix : Sissoko et Segal mêlent ici leurs sangs et leurs sons pour conclure un pacte qui vise au jaillissement d'une parole justement unifiée, d'une incomparable limpidité. Ce qu'on entend dans Chamber Music est rare et précieux: deux sensibiltés à l'unisson, sur la même longueur d'onde, créent une musique qui, littéralement, coule de source.

Six ans après, le plaisir de le retrouver est intact, et le sien tout autant... Patrick Bruel parle, raconte, chante la vie, la sienne, la nôtre. Son regard sur la société est toujours aiguisé, conscient, retenu. Le premier extrait "Lequel de nous" parle de l'importance du respect et du dialogue entre les êtres. Ce titre, n'exprime pas à lui seul la diversité de l'album mais en donne les clefs de lecture, une histoire simple : en réalité un prisme pour y voir aux alentours... plus loin que le bout de sa propre histoire. EDITION DIGIPACK LIMITEE : 14 TITRES, 2 CHANSONS SUPPLEMENTAIRES.

PUSH THE SKY AWAY est le quinzième album de NICK CAVE & THE BAD SEEDS, qui nous reviennent après quatre longues années d'absence. Produit par leur désormais fidèle compagnon NICK LAUNAY, qui a travaillé sur les trois derniers albums du groupe, et enregistré dans une demeure du 19° siècle dans le sud de la France, l'opus est considéré par son compositeur comme l'album le plus abouti des Bad Seeds à ce jour. Le premier clip réalisé par le célèbre réalisateur français GASPARD NOé nous plonge d'emblée dans l'atmosphère mi - lancinante, mi - inquiétante de cet album aux sonorités à la fois rugueuses et délicates. A ceux qui pensaient tout connaître de l'oeuvre du compositeur australien, celui-ci a promis un album différent de tout ce qui a été fait jusqu'ici par les Bad Seeds, un des meilleurs groupe au monde de l'aveu même de Nick Cave : "Les Bad Seeds n'ont pas leur pareil sur terre en ce qui concerne l'inventivité et l'instinct". Loin de n'être qu'un chaînon de plus dans une discographie déjà impressionnante, PUSH THE SKY AWAY promet d'ouvrir de nouveaux horizons sombres et envoûtants.

"J'avais les meilleures raisons du monde de ne pas me lancer dans la musique", dit simplement Lou Doillon. Actrice précoce et mannequin international, la fille de Jacques Doillon et Jane Birkin cachait donc une autre part d'elle-même, essentielle : la chanteuse. Révélée par le titre "I.C.U" au printemps, elle annonçait déjà dans ce morceau (voix troublante, mélodie magnétique, atmosphère vespérale) des lendemains qui chantent. Un premier EP, publié juste avant l'été, a confirmé l'intuition. Depuis des années, en secret, Lou jouait de la guitare et écrivait des chansons en anglais, sa "langue intime". Sans étienne Daho, mélomane insatiable et tuteur bienveillant, elle n'aurait sans doute jamais fait le grand saut. La parution de son premier album, "Places", est une délivrance pour Lou Doillon et marque le début d'une nouvelle carrière. Son titre résume autant la place qu'elle peut désormais occuper sur l'échiquier musical que son parcours personnel. "Jusqu'ici, Lou était entre deux mondes, la mode et le cinéma. Avec cet album, j'ai l'impression qu'elle a enfin trouvé son monde", constate joliment Zdar, l'homme aux mains d'argent (Phoenix, The Rapture, Beastie Boys, Cat Power.) qui a mixé le disque dans son studio parisien. "Entre étienne Daho et Lou Doillon, c'est comme s'il y avait eu un alignement de lunes", avance-t-il pour résumer cet album miraculeux. à l'écoute, on pense à quelques grands noms, passés ou actuels : Karen Dalton, Joni Mitchell, Feist. On pensait la connaître, mais en l'espace de quarante minutes, Lou Doillon change la donne et devient, à l'aube de ses trente ans, une auteur, compositrice et interprète hors pair.

"Tout ça remonte à cette session d'enregistrement avec John Lee Hooker", se rappelle Ben Harper avec enthousiasme. "John Lee lui-même nous avait dit : "Ouais, ouais, les gars.c'est bon ça. Ouais, ouais. Vous devriez continuer comme ça. Faites ça." On retrouve une nouvelle fois Ben Harper et Charlie Musselwhite sur "Get Up!", un classique immédiat de modern blues. Sur ce disque, le douzième album studio de Ben, se mêlent à la fois gospel, country et rhythm & blues. Cette alchimie lui permet d'élargir sa palette artistique de manière inédite. Harper, Musselwhite et le groupe composé du guitariste Jason Mozersky, du bassiste Jesse Ingalls et du batteur Jordan Richardson, interprètent ces chansons intenses et poignantes en faisant le choix de la simplicité. Produit par Harper et co-produit par Sheldon Gomberg, les membres du groupe, et le célèbre producteur Chris Goldsmith, "et Up !" semble intemporel, comme s'il avait été enregistré il y a quarante ans à Chicago aux studios Chess et non au Carriage House à Los Angeles. Il s'agit du disque que Harper avait toujours souhaité enregistrer tout en sachant qu'une certaine expérience de la vie était nécessaire à sa réalisation. ça valait la peine d'attendre ! Natif du Mississippi, Musselwhite fait partie des bluesmen les plus influents au monde. Harmoniciste virtuose, il est également un chanteur reconnu et un songwriter à part entière. Au cours de son illustre carrière, il a collectionné d'innombrables récompenses et travaillé avec plus de légendes de la musique qu'il n'est possible d'en nommer, notamment Howlin' Wolf, Muddy Waters, Big Joe Williams, Little Walter, Sonny Boy Williamson, Tom Waits, Eddie Vedder et, comme il est dit plus haut, John Lee Hooker. Fan de Musselwhite depuis l'enfance, Harper supplia qu'on le présente à son idole lors du Bryon Bay Blues Festival en Australie en 1996. Malgré leur différence d'âge et de parcours, ces deux-là s'entendirent parfaitement dès leur rencontre. La session de 1997 pour John Lee Hooker fut également un moment fondateur. C'est à cette occasion qu'ils découvrirent leurs affinités musicales et trouvèrent un langage artistique commun à la fois fluide et unique. Depuis lors, les deux musiciens n'ont cessé de collaborer, notamment en 2002 lors des séances pour l'album "Don't Give Up on Me" de Solomon Burke ou pour l'album "Sanctuary" de Musselwhite en 2004 ; les deux amis se retrouvèrent également sur la version que Harper donna de "Homeless Child" et sur son album de 2006 "Both Sides of the Gun". A chaque fois qu'ils jouèrent ensemble, cela fit des étincelles. Et chaque nouvelle rencontre semblait justifier de manière encore plus flagrante les paroles de Hooker.

La belle aventure d'Ibrahim Maalouf, en explorant les métissages Orient-occident avec sa trompette quart de ton,fait écho, à une exploration musicale recherchée par des musiciens d'excellenc., C'est un autre volet de cette recherche de mariage insensé et pourtant si riche et naturel de ces musiques orientales (par la porte ouverte des musiques libanaises) et occidentales auquel s'est attelé depuis plus de cinq ans, Gabriel Kerdoncuff . Superbe ! Alchimie musicale entre notre Occident venté et pluvieux et l'Orient si proche dont les instruments sont la trompette, l'accordéon et des percussions, et les métaux précieux, la musique modale non tempérée, la micro-tonalité et le quart de ton. ¿ Quésaco ? Nul besoin de comprendre pour apprécier car cette musique résonne en nous, dit-on, comme une langue originelle ici et là-bas.Paroles et musiques prises au vol, envolées mystiques et amoureuses, histoires louches aux frontières, se mêlent, s'emmêlent, s'entremêlent pour mieux nous faire voyager mais aussi nous perdre. UN VOYAGE MUSICAL ENTRE ORIENT ET OCCIDENT Gaby KERDONCUFF et Jean LE FLOC'H mettent à contribution l'étude des musiques orientales au sein de la musique bretonne depuis plusieurs années, créant ainsi un duo singulier auquel est venu se joindre Yves-Marie BERTHOU aux percussions. Le trio a bâti un spectacle appelé KAZUT DE TYR. Le spectacle est un "road movie" relatant des aventures réelles et imaginaires du trio en Orient. C'est aussi un prétexte à interpréter des pièces des traditions classiques arabes, turques, balkaniques ou baroques auxquelles se mêlent des compositions et pièces et chansons du répertoire breton. L'usage de la trompette ê de ton créée par Nassim MAALOUF et popularisée par son fils Ibrahim et celui de l'accordéon ê de ton chromatique mis au point par Jean LE FLOC'H et enfin les percussions orientales permettent aux musiciens d'explorer de nouveau domaines sonores .

Après l'album "Mister Mystère" vendu à 300 000 exemplaires, le live "Les saisons de passage" (150 000 ex.) , "Un Monstre à Paris" (150 000 ex.), les aventures du guitare héros français continuent avec un album ultra pop, très direct où se concentrent tous les atouts de l'artiste : générosité, talent mélodique, gimmicks imparables. -M- joue presque tous les instruments et se laisse aller à l'enthousiasme d'un retour jouissif, plus décomplexé et ludique que jamais, tout en gardant un sens intact de la connivence, d'une poésie singulière. Le jeu, la joie certes, mais l'émotion n'est jamais loin et une certaine idée du "vivre ensemble" affleurent toujours sur de nombreuses chansons. C'est la force de - M-, assumer sans limite le désir de partager, éprouver sensations et sentiments avec la même intensité. Son premier single "Mojo" est déjà bien soutenu en radio. Et le rendez-vous avec la scène est déjà pris dès début 2013. Bienvenue sur son "îl" !

COFFRET éDITION SPéCIALE (19X19 CM) : 5 CDS + 1 BONUS DVD + 11 PHOTOS CARTES POSTALES WVF 479072.77 - HM 32 X 6 Fondé en 2004, Le Trio Joubran est le groupe des trois frères Samir, Wissam et Adnan Joubran, héritiers d'une ancienne famille de luthiers de Palestine. Ce coffret célèbre leurs dix ans de carrière : les premiers albums Randana et Majâz, à l'ombre des mots avec le poète Mahmoud Darwich, un recueil à haute portée symbolique, la musique du fi lm Le Dernier Vol réalisée avec Chkrrr qui est une collaboration exemplaire, AsFâr enfi n l'album de la maturité, avec la voix de Dhafer Youssef sur deux titres et toujours les fameux rythmes de leur fi dèle percussionniste Youssef Hbeisch. Pour parachever l'ensemble, un DVD Bonus permet de retrouver les musiciens à la fois dans leur intimité et sur scène, au sommet de leur art.