129 CLASSIQUE (s)

LISA BATIASHVILI EXPLORE LES LIENS MYSTERIEUX ENTRE JOHANNES BRAHMS ET CLARA SCHUMANN Après un premier album consacré au répertoire de la Russie soviétique, la jeune violoniste Georgienne Lisa Batiashvili se tourne vers l'Allemagne Romantique avec le Concerto pour violon en ré majeur de Johannes Brahms et les Trois Romances pour violon et piano de Clara Schumann. A travers leur musique, Lisa Batiashvili cherche à dévoiler le lien intime qui unissait Johannes Brahms à Clara Schumann. "On ne connaît pas le détail de leur relation, et c'est peut-être ce qui en fait tout le charme : nous ne pouvons que formuler des hypothèses et nous devons utiliser la musique pour découvrir leur univers sentimental", déclare-t-elle. Aux côtés de la Staatskapelle de Dresde dirigée par Christian Thielemann, le jeu intense et gracieux de Lisa Batiashvili fait des merveilles dans ce monument qu'est le Concerto pour violon de Johannes Brahms, réputé d'une extrême et implacable difficulté. Le deuxième mouvement notamment "nécessite un effort psychique et physique intense". Quant aux Romances de Clara Schumann, Lisa Batiashvili et la jeune pianiste Alice Sara Ott les interprètent pour la première fois ensemble, avec une délicatesse rare. COMPLICITE ET EMOTION SONT LES MAîTRES MOTS DU DEUXIEME ALBUM DE LISA BATIASHVILI.

Nikolai Lugansky démontre depuis des années qu'il est un interprète incontournable de Sergei Rachmaninov qu'il considère comme un père spirituel. La critique unanime salue chacune de ses interprétations du compositeur (Diapason d'or, BBC Music Choice, Echo Klassik Deutscher Musikpreis.). Il nous livre ici une vision intime et profonde des deux Sonates pour piano, rarement associées sur un même disque. Un disque d'autant plus rare, que la Première sonate (basée sur le mythe de Faust) n'a pas fait l'objet de nombreux enregistrements, et que Nikolai Lugansky nous offre sa propre version de la Deuxième sonate, en suivant de ce fait les souhaits de Rachmaninov. On se laisse entraîner par la poésie, les contrastes et la sensualité de cette musique sublimée par des mains de maître. Un disque référence pour les amoureux de ces deux grands artistes.

Pour célébrer le 200e anniversaire de la disparition de Grétry, "l'homme modeste", nous sommes heureux de rendre à la discographie un enregistrement qui avait été salué par la critique. Grétry est surtout connu pour ses opéras-comiques, mais sa musique de chambre restait peu connue. Le magazine Répertoire inscrivait ainsi ce disque à la liste des meilleures prises de son, signalant : "au sommet de la technique, ces six quatuors sont enregistrés à la perfection. La qualité est exceptionnelle et un grand naturel préside à la restitution des instruments : douceur et précision". Quant à Télérama, il terminait son éloge critique par ces mots toujours d'actualité : "le quatuor Via Nova, fraye ici la route en se grisant de la fluidité des thèmes, de la sagesse des harmonies et de la beauté des paysages bien tranquilles.

Jos Van Immerseel impérial dans Mozart : une rétrospective en 6 CD. Ce coffret à "prix doux" de 6 CDs regroupe l'ensemble des parutions chez ZZT d'oeuvres de Mozart interprétées par Jos van Immerseel : symphonies n° 29, 39, 40 & 41, concerto pour basson, concertos pour violon n° 2 et 3, concerto pour 2 pianofortes, concerto pour flûte et harpe, concerto pour cor n° 3, ainsi que sept sonates pour violon et piano (K. 377, K. 380, K. 379, K. 376, K. 481, K. 454, K. 256). Cette somme considérable témoigne de la très grande proximité de Jos van Immerseel avec l'oeuvre de Mozart et de ses interprétations aussi inspirées que documentées. En outre, elle regroupe dans un même coffret des enregistrements qui ont fait et font toujours référence.

Un voyage véritablement visionnaire dans la pensée de Bach, si loin des modes et des tics de l'interprétation baroque. C'est aussi et surtout la confidence sereine et émue d'un artiste majeur de notre temps." Classica Bach était un écologiste de la musique, le recycleur magistral de ses propres compositions ; il en fit beaucoup d'arrangements, d'un instrument à un autre ou d'une combinaison d'instruments à une autre (...) Hopkinson Smith Après les sonates, les partitas et les suites 4, 5 et 6 de J.-S. Bach, Hopkinson Smith complète et termine son cycle d'enregistrements de l'oeuvre de Bach avec les 3 premières suites qu'il a lui-même transcrite pour le théorbe. "Sur le luth, il faut une corde mélodique aiguë ; mais sur le théorbe, qui se situe une tierce plus bas et possède une ou deux cordes basses plus graves, il faut se débarrasser de la corde mélodique aiguë car, en raison de la plus grande longueur des cordes, cette corde ne tiendrait jamais."

CD 1 :
1. Rigoletto : la donna e mobile (Verdi, Giuseppe / Muti, Riccardo)
2. Rigoletto : questa o quella (Verdi, Giuseppe / Muti, Riccardo)
3. La traviata : o mio rimorso (Verdi, Giuseppe / Muti, Riccardo)
4. Aïda : celeste aïda (Leinsdorf, Erich / Verdi, Giuseppe)
5. Rigoletto : ella mi fu rapita (Verdi, Giuseppe / Milnes, Sherrill)
6. Otello : ah ! mille vite... (Guadagno, Anton / Verdi, Giuseppe)
7. La traviata : lunge da lei (Verdi, Giuseppe / Milnes, Sherrill)
8. Luisa miller : quando le sere al placido (Buckley, Emerson / Verdi, Giuseppe)
9. La traviata : libiamo (brindisi) (Verdi, Giuseppe / Domingo, Placido)
10. Le trouvère : ah ! si, ben mio (Caruso, Enrico / Verdi, Giuseppe)
11. Le bal masqué : forse la soglia attinse (Caruso, Enrico / Verdi, Giuseppe)
12. La trouvère : di quella pira (Verdi, Giuseppe / Abbado, Roberto)
13. Don carlo : io l'ho perduta ! (Verdi, Giuseppe / Cellini, Renato)
14. La force du destin : solenne in quest'ora (Verdi, Giuseppe / Cellini, Renato)
15. Aïda : la fatal pietra (Verdi, Giuseppe / Perlea, Jonel)
16. Otello : oh ! monstruosa colpa ! (Verdi, Giuseppe / Cellini, Renato)
17. Macbeth : o figli, o figli miei ! (Leinsdorf, Erich / Verdi, Giuseppe)
CD 2 :
1. La traviata : parigi o cara (Prêtre, Georges / Verdi, Giuseppe)
2. La traviata : sempre libera (Prêtre, Georges / Verdi, Giuseppe)
3. La traviata : addio del passato (Prêtre, Georges / Verdi, Giuseppe)
4. I due foscari : no, mi lasciate (Guadagno, Anton / Verdi, Giuseppe)
5. I due foscari : che mi rechi ? (Guadagno, Anton / Verdi, Giuseppe)
6. Le bal masqué : morro, ma prima in grazia (Leinsdorf, Erich / Verdi, Giuseppe)
7. Le bal masqué : saper vorreste di che si veste (Leinsdorf, Erich / Verdi, Giuseppe)
8. La force du destin : pace, pace, mio dio (Verdi, Giuseppe / Schippers, Thomas)
9. Don carlo : nei giardin del bello (Verdi, Giuseppe / Levine, James)
10. Don carlo : ah ! piu non vedro la regina ! (Verdi, Giuseppe / Levine, James)
11. Otello : ave maria (Verdi, Giuseppe / Levine, James)
12. Macbeth : la luce langua (Leinsdorf, Erich / Verdi, Giuseppe)
13. Falstaff : sul fil d'un soffio etesio (Verdi, Giuseppe / Savini, Ino)
14. Rigoletto : caro nome (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
15. Rigoletto : gualtier malde (Verdi, Giuseppe / Gardelli, Lamberto)
CD 3 :
1. Aïda : gloria all'egito (Leinsdorf, Erich / Verdi, Giuseppe)
2. Nabucco : va pensiero (Verdi, Giuseppe / Cellini, Renato)
3. La trouvère : vedi ! le fosche notturne (Verdi, Giuseppe / Cellini, Renato)
4. La trouvère : squilli e cheggi (Verdi, Giuseppe / Mehta, Zubin)
5. Rigoletto : zitti, zitti (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
6. Rigoletto : scorrende unite (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
7. La traviata : noi siamo zingarelle (Prêtre, Georges / Verdi, Giuseppe)
8. La traviata : di madride noi siam mattadori (Prêtre, Georges / Verdi, Giuseppe)
9. Ernani : evviva beviam (Verdi, Giuseppe / Schippers, Thomas)
10. Ernani : unpatto ! (Verdi, Giuseppe / Schippers, Thomas)
11. La force du destin : campagne sostiamo (Verdi, Giuseppe / Levine, James)
12. Macbeth : patria opressa (Leinsdorf, Erich / Verdi, Giuseppe)
13. Otello : fuoco di gioia (Verdi, Giuseppe / Levine, James)
14. La force du destin : ouverture (Verdi, Giuseppe / Levine, James)
15. La traviata : prélude (Verdi, Giuseppe / Muti, Riccardo)
16. Aïda : prélude (Verdi, Giuseppe / Levine, James)
CD 4 :
1. Messe de requiem : requiem and kyrie (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
2. Messe de requiem : dies irae (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
3. Messe de requiem : tuba mirum (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
4. Messe de requiem : liber scriptus (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
5. Messe de requiem : quid sum miser (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
6. Messe de requiem : rex tremendae (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
7. Messe de requiem : recordare (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
8. Messe de requiem : ingemisco (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
9. Messe de requiem : confutatis (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
10. Messe de requiem : lacrymosa (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
11. Messe de requiem : offertorio (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
12. Messe de requiem : sanctus (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
13. Messe de requiem : agnus dei (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
14. Messe de requiem : lux aeterna (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)
15. Messe de requiem : libera me (Solti, Georg / Verdi, Giuseppe)

Un disque d'improvisations : idée aussi originale que paradoxale. L'improvisation ne vit que dans l'instant de son exécution, elle est le fruit d'une inventivité prise sur le vif, qui n'a pas droit à l'erreur, ni au recul de la composition. Le public sert de déclic, en soumettant au pianiste un thème - Sarcasmes, Raga, Poissons d'or, Figures de diffraction - La réponse est immédiate, et c'est de cette urgence que surgit la fulgurance de l'inspiration, la singularité de l'élaboration. Karol Beffa est l'un des très rares compositeurs- pianistes à relever ce défi.

Paris, Les Années Folles revisitées par Alexandre Tharaud Avec Madeleine Peyroux, Frank Braley, Juliette, Natalie Dessay, Bénabar, Guillaume Galliene, Jean Delescluse Après la fin de la première guerre mondiale, une génération nouvelle rêve d'un monde nouveau. Venu d'Amérique avec les alliés, le Jazz fait son apparition ainsi que de nouvelles danses. Un cabaret parisien incarne ce renouveau et cette explosion festive, c'est Le Boeuf sur le Toit. Alexandre Tharaud lui consacre un album amoureux, jazzy et pétillant, qui swingue en diable, entouré d'une pléiade d'artistes de tous horizons : un des événements de l'automne 2012 ! Alexandre Tharaud piano Frank Braley piano (9-12) - David Chevallier banjo (13, 17, 21) - Florent Jodelet percussion (23) PRESENTATION Le Boeuf sur le Toit attira des artistes de tous bords, Cocteau, Picasso, Maurice Chevalier, Stravinsky, Coco Chanel. Jean Wiener et Clément Doucet, les hôtes de ce cabaret, eux-mêmes pianistes, y jouaient Chopin ou Wagner arrangés façon jazzy, mais aussi Cole Porter et Gershwin ! Paris étant devenu la ville du jazz, les artistes de tous bords venaient après leurs spectacles au Boeuf sur le toit pour jouer ensemble jusque très tard dans la nuit. De là l'expression "faire un boeuf" ! Alexandre Tharaud s'est passionné pour cette époque : "Ce disque est un hommage à ce lieu extraordinaire. Je crois vraiment que la musique française n'aurait pas été la même sans ce qui s'est passé au Boeuf sur le toit. Dans mon programme, il y a des pièces de Jean Wiener, Clément Doucet, Darius Milhaud, mais aussi Gershwin, Kern, et puis des duos ! Car tous les soirs, au Boeuf sur le toit, on prenait qui était là, et on faisait de la musique ensemble, on chantait, principalement du jazz. J'en ai donc profité pour inviter mes meilleurs amis instrumentistes et chanteurs." Un album qui fera date, entouré de nombreux concerts et partenaires enthousiastes !

Pierre-Laurent Aimard décrit l'enregistrement des Concertos de Ravel avec Pierre Boulez et le l'Orchestre de Cleveland, comme une « semaine quasiment religieuse, un rêve ». Leur lecture très personnelle et originale permet en effet une nouvelle approche de ces oeuvres emblématiques. Le Concerto en sol est un morceau léger et insouciant avec des rythmes de jazz, alors que le Concerto pour la main gauche a une forte dimension dramatique : Ravel l'a écrit pour le pianiste Paul Wittgenstein qui avait perdu son bras droit pendant la guerre. C'est donc un véritable défi pianistique : « la main gauche doit sonner comme s'il y avait 2 mains ! » Pierre-Laurent Aimard voit dans ces 2 concertos un véritable couple, malgré leurs disparités évidentes : écrits entre 1929 et 1931, à la toute fin de la carrière du compositeur, ils constituent son dernier message. Quant aux cinq Miroirs qui complètent ce programme, malgré leur titre, il s'agit d'oeuvres très différenciées, avec chacune son caractère propre. Le parti pris artistique de Pierre-Laurent Aimard était donc de montrer « l'unité dans la diversité » de l'oeuvre de Ravel. AVEC CET ALBUM, « ON EST D'EMBLEE DANS L'EXCEPTIONNEL » ! (Le Figaro)

Le pianiste Stephen Hough cumule les récompenses pour ses enregistrements chez Hyperion, et son dernier album Chopin paru en 2010 a obtenu un Diapason d'Or. Stephen Hough revient à Chopin, avec l'intégrale des Valses, qui poussent cette danse populaire à son plus haut degré de sophistication. Le nom du pianiste est synonyme d'élégance, d'une technique infaillible et d'une immense musicalité, des qualités idéales qui servent à merveille la musique de Chopin.

Tchaïkovski adorait le théâtre et l'un de ses auteurs préférés était Shakespeare, dont les pièces s'imposèrent en Russie, du vivant du compositeur. En composant les 3 ouvertures shakespeariennes - Hamlet, La Tempête et Roméo et Juliette - présentes sur ce disque, Tchaïkovski voulait recréer l'atmosphère des tragédies et leur puissant impact émotionnel.