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Dans son nouvel album, Anastasia Rauch (NAST) colorie le ciel en buvant des sirops d'orages. Entre chanson et pop fr, bienvenue sur la planète Anastasia où les mélodies peignent des décors lumineux et fantastiques. Nous sommes invités dans son monde onirique où son regard contemplatif rime avec modernité. L'ambiance est urbaine, rêveuse et décontractée. On y voit presque des personnages d'animés. Les textes poétiques sont basés sur le cycle de l'humain et de la nature. Un album où l'imaginaire joue avec la météo. Au chant, à la guitare et au piano, Anastasia est accompagné de James Sindatry à la basse et aux prod MAO. Freddy Koehla et Sebastien Troendlé en guests apportent leur contribution à trois morceaux de l'album.

Tom Bird c'est avant tout le récit d'un quotidien animé de poésie. Au travers de la mélancolie de ses histoires humaines, qu'elles soient douces, sensuelles, déchirantes ou caressantes, il nous enveloppe dans le monde qu'ils s'est construit et dans lequel on se reconnaît facilement. Il est sur scène comme à la maison et n'a besoin que de sa panoplie d'instruments, de ses mots et de son aisance avec le public pour nous raconter sa vision de la beauté. Et à bien l'écouter, elle est partout autour de nous.

Chanteuse pop, psychologue et activiste féministe. Louisadonna, 27 ans, est tout ça à la fois. Une démarche originale et emblématique d'une nouvelle génération décomplexée qui milite comme elle respire, susurre tranquillement "dégage" au patriarcat, envoie bouler les vieilles injonctions et fait exploser des confettis dans ses clips pour symboliser l'orgasme. La toplineuse de talent a l'art et la manière de faire passer des messages essentiels sur des mélodies captivantes aux refrains irrésistiblement accrocheurs. Entre Charli XCX pour les rythmiques pop synthétique et son usage raisonné de l'autotune et Lana Del Rey pour les confidences déconcertantes de sincérité et la voix de miel, elle impose un bréviaire féministe décapant et sans concession dans ce premier EP, Fatigue.

Deux ans après Retiens mon désir, premier album précurseur d'une vague french pop toujours bien active, Cléa Vincent est de retour avec Nuits sans sommeil, un disque accompli et nocturne réalisé par Raphaël Léger (Tahiti 80) et Clément Roussel (Mome, Lomepal, Kiddy Smile) et mixé par Clément Roussel. Elle s'est affirmée comme porte-étendard d'une scène french pop renouvelée. Avec ses textes faussement légers, francs et inspirés, ses mélodies aux accroches imparables et ses clips singuliers, elle a planté un décor néoromantique original, un univers dansant et sensuel qu'elle a déjà emmené sur les scènes des quatre coins du monde.

Une seule couronne, mille visages. L'insaisissable "Matahari" prête son mystère à un premier album très attendu par le public français : en effet L'Impératrice cumule déjà plusieurs dizaines de millions de streams sans album. Entre french touch des nineties, variété moderne ou disco galactique, Sa Majesté est devenue depuis l'un des piliers du renouveau pop à la française.

Le collectif formé par Arnaud Bonet, Pierre Della Monica et Nicolas Boisseleau, trois amis mordus de musique connus pour leurs mixtapes mensuelles, amoureux de la culture française, dévoilent leur premier opus. Une grappe de belles idées rassemblées en un album. Aller-retour concentre l'ADN de Bon Entendeur : il est composé de chansons revisitées des années 60-70 et de productions originales mêlées à des interviews. Le tout arrangé avec élégance. 14 titres et autant de ponts entre la musique et les mots, entre le passé et les sons du moment. PPDA raconte avec optimisme la France et son histoire sur un enchaînement de musique inédite. La Rua Madureira de Nino Ferrer et L'amour joué au violon et chanté par Jeanette sont réinventés, parfumés à l'électro.

Il est Minuit. L'heure résonne comme une invitation. Celle de quitter l'intimité de nos salons et de retrouver le plaisir des espaces ambiancés. Les titres de cet album viennent du monde entier ! Face A, le groupe remet au gout du jour avec brio des classiques de la chanson francophone de Véronique Sanson à François Hardy en passant par Jane Birkin. Face B, La nuit devant soi, il est temps, que la fête commence sur des hymnes disco populaires en hommage à la fête.

La musicienne chante les métamorphoses, les corps qui ne sont rien sans l'esprit, le combat pour accepter que les miroirs ne disent pas toujours la vérité, la force, les cojones (elle n'en manque assurément pas) pour offrir au monde ses créations, la fragilité oxygène, tous ces regards qui comptent, qui sauvent ou qui terrassent. Dans ce disque co-réalisé avec Edith Fambuena (Bashung, Birkin, Daho, Miossec, Hardy, Higelin.), Olivia est à la fois aérienne et charnelle, amusée et effrayée, volontaire et incertaine, fragile et vaillante, à l'instar du premier extrait présenté, Mon corps mon amour. Cette chanson à la beauté paradoxale et à la magie vortex, ne fait pas de prisonniers. Elle séduit sans rien promettre, elle se donne sans rien céder et c'est captivant.