260 JAZZ (s)

Cette collection de chansons raconte l' "après" With Julia (album de 2015). La love story est terminée, l'épiphanie new yorkaise a disparu mais laisse place à une nouvelle séquence personnelle et musicale. Julia n'est plus l'american lover, le fantasme fait chair, la partenaire amoureuse mais... s'est installée dans la ville de Kid Francescoli, Marseille. "With Julia évoquait la fin de notre histoire, Play me again parle de sa transformation en liaison musicale, de notre complicité grandissante dans l'écriture" confirme le Kid avant de rajouter "la création musicale passe au premier plan, notre relation évolue et ça s'entend". Chacune des pistes musicales du précédent a ainsi ouvert à de nouveaux imaginaires et de nouvelles potentialités, qui offrent une ampleur inédite à cet album. Le garçon mélancolique du premier album ne nous a jamais vraiment quitté avec sa voix susurrée, ses beats cotonneux, sa fixette cinématique, ses synthés vintage.

'As Is' (Tel quel) est le nouvel album en piano solo de Bojan Zulfikarpasic ou Bojan Z, nouveau prétexte depuis 'Solobsession' à son langage musical pour dévoiler en un instantané une grande partie de l'immense palette d'influences qui le caractérise. S'il devait ressembler à un arbre, on l'imaginerait avec un tronc très large et une racine dans chaque pays du monde. On pourrait évoquer sa remarquable et si singulière maîtrise des rythmes, si particulière à ses influences d'origine des Balkans, entre autres..., ses qualités pianistiques exceptionnelles, donnant la sensation que le clavier, le piano tout entier serait un prolongement de lui-même : Bojan fait corps avec l'instrument. Ici, il nous emmène bien au-delà, tel quel, pas loin de l'horizon ou au pied d'un arc en ciel. On oscille entre compositions et standards, entre l'énergie créatrice et la respiration suggérée par des mélodies mémorisées, sublimées de ses influences variées, revendiquant à la fois la tradition et l'ouverture.

A travers 10 reprises, "Elles" rend hommage aux voix de femmes et en particulier à quelques unes des chanteuses qui ont marqué l'itinéraire de Youn Sun Nah, de Nina Simone à Roberta Flack en passant par BjÉork ou Edith Piaf. Pour la première fois en duo, avec la complicité du pianiste-claviériste américain Jon Cowherd (Brian Blade Fellowship), la chanteuse coréenne a imaginé ce florilège de chansons par delà les époques et les frontières musicales. Un nouvel album au visage intimiste mais au fil duquel Youn Sun Nah reste fidèle à elle-même, à sa voix et aux sillons invariablement ouverts de sa musique

Figure incontournable du reggae, l'ancien bassiste et chanteur des Gladiators livre un disque intemporel et sincère.

Le producteur angolais fait sa propre interprétation du kuduro. Un kuduro brut, sur fond de lignes de basse lo-fi et de beats agressifs tout en gardant les percussions polyrythmiques propres au genre.

Xavie Plumas, chanteur, guitariste et compositeur de Tue Loup, propose avec cet album un univers poétique dont il a le secret.

La chanson a été enregistrée en mai 68 par un jeune chanteur inconnu : David Bowie. Elle parle d'un garçon qui brise les règles dans une luxuriance irréelle. La chanson s'appelle Silly Boy Blue et son titre, comme son invitation à l'insoumission, ne sont pas tombés dans l'oreille d'une sourde. Ana Benabdelkarim n'était pas née quand Bowie se frottait, dans la démesure, à son héros Scott Walker. Mais ce goût du risque, cette ambition musicale illimitée, cette prise de liberté avec les conventions ou le genre, cette mélancolie joyeuse résonnent encore très fort dans les rêves de la jeune chanteuse, compositrice, multi-instrumentiste et productrice déjà repérée au sein des Nantais Pégase. A son tour, elle incarne aujourd'hui le Silly Boy Blue de Bowie, transformant ce titre en nom et ses fantasmes en réalités augmentées. Le premier album de Silly Boy Blue abrite douze chansons qui ont choisi de ne pas choisir : certaines n'auront besoin que du redoutable guitare/voix, d'autres au contraire nécessiteront le faste des arrangements et des rythmiques. Enregistré d'abord à Paris avec Apollo Noir, puis en Haute-Normandie au studio 33, avec l'addition de Sam Tiba de Club Cheval, l'album accueille également trois productions signées Ana.