1954, prémices de la guerre d’Algérie. Ali exploite une oliveraie en Kabylie, qui devient le théâtre d’enlèvements et d’exécutions sommaires. En 1962, en qualité de harki, il est contraint avec sa famille de quitter son pays pour la France. Il connaît un camp de regroupement dans le Sud-ouest, puis un hébergement temporaire, enfin un logement en Normandie, où grandissent ses enfants. L’un d’eux, Hamid, s’intègre avec succès à la culture française. Mais il faut attendre cinquante ans pour que Naïma, petite-fille d’Ali, décide de retourner en Algérie.